La bienveillance

Avec les enfants, tout est toujours une histoire de cœur, ou en tout cas ça devrait l'être...

La bienveillance est très à la mode en ce moment, mais qu'est-ce que ça veut dire ? La bienveillance est "la capacité à se montrer indulgent, gentil et attentionné envers autrui d'une manière désintéressée et compréhensive" selon la définition du site "linternaute".

Mais comment en arrive-t-on là aujourd'hui lorsqu'on parle d'éducation ? Si on regarde un peu la façon de vivre la parentalité dans l'histoire (ne vous inquiétez pas, je ne remonterai pas jusqu'à la préhistoire !), on peut voir d'importantes évolutions.

Jusque dans les années 1950/1960, l'enfant, même si on a limité les naissances pour l'accueillir dans de bonnes conditions, de manière à lui apporter du bonheur, du bien être..., subit une éducation plutôt stricte avec des règles de respect indiscutables et une hiérarchie entre adultes et enfants que l'on ne peut pas contourner. L'enfant ne peut pas parler à table, ne peut pas décider de ce qui le concerne et doit obéir. La révolution de 1968 va changer bien des choses. En effet, cette révolution va bousculer tous les codes de la société, y compris ceux de la parentalité. Beaucoup de parents que sont devenus les jeunes de 1968 voulaient s'opposer à l'ancienne génération et donc, au modèle donné par leurs propres parents. Les enfants de cette génération se sont retrouvés à grandir avec peu de règles, beaucoup de droits et peu de devoirs. Pour beaucoup, ils ont manqué de repères et n'ont pas voulu reproduire l'éducation reçue. Mais là, toute une génération s'est retrouvée un peu perdue et sans modèles à suivre.

 

Pourquoi la bienveillance ?

Bien sûr, ce que je dis n'est qu'une généralité, tous les parents n'ont pas eu les mêmes difficultés, ni les mêmes réactions ! Mais je pense quand même que les parents des années 2000, dont je fais partie, se sont retrouvés en difficulté : balloté entre les théories disant qu'il faut être plus strict, reprendre son rôle de parent, ne pas être démissionnaire ; et d'un autre côté, avec tout un tas de théories où l'enfant était toujours au centre, il fallait tout lui expliquer, se justifier...

Je crois que la parentalité d'aujourd'hui se vit avec plus d'équilibre, de sérénité et donc de bienveillance !

Mais comment ?

Pour comprendre comment être bienveillant, il faut juste revenir à la définition et l'appliquer à nos enfants : la bienveillance est "la capacité à se montrer indulgent, gentil et attentionné envers autrui d'une manière désintéressée et compréhensive".

Pour aider notre enfant à grandir et à s'épanouir, il faut d'abord être indulgent : ne pas exiger de lui des comportements qu'il n'est pas encore en capacité de produire.

Ensuite, il faut être gentil : bien sûr qu'il va falloir reprendre, donner des règles, mais rien ne nous oblige à le faire méchamment ou en hurlant. Lorsque nous perdons notre calme (et ça arrive à tous les parents), nos cris ne servent à rien car la plupart des enfants cessent d'écouter dès que l'on se met à crier.

Il nous faut être attentionné : notre enfant a besoin de savoir qu'on l'aime et cela ne peut se traduire qu'en actes ! C'est bien beau d'attendre que notre enfant nous obéisse tout le temps, mais s'il ne se sent pas aimé, si son réservoir émotionnel n'est pas plein, il ne pourra pas...

Et la manière... désintéressée et compréhensive... Je crois qu'une bonne éducation se tourne d'abord sur le bien être de l'enfant. C'est avant tout pour lui même que l'enfant doit obéir... pourtant, cela profite à tous car quel bonheur de vivre dans une famille sereine !

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